mardi 31 août 2010

Les structures sociales peuvent intégrer le Focusing (eux)

La partie la plus faible dans le développement du Focusing reste encore son intégration dans les structures sociales. Même si E.T. Gendlin avait prévu au départ une intégration à un vaste niveau dans toutes les sphères sociales, on peut dire que le rêve n’est pas encore réalisé. Actuellement, le Focusing est pratiqué en grande partie dans un cadre thérapeutique et son enseignement, dans les milieux universitaires, se fait presque exclusivement à l’intérieur des programmes de psychologie.

Le cadran inférieur droit, soit celui qui représente, dans le diagramme AQAL, les formes et les structures sociales, nous permet de voir et de questionner cet aspect de notre développement.

Considérons d’abord la présence de l’Institut de Focusing au niveau international. Les membres de l’Institut de Focusing, psychologues, enseignants, intervenants et coordonnateurs, sont répartis dans plusieurs pays à travers le monde. Une bonne partie de ces personnes, qualifiées pour enseigner et transmettre le Focusing, ont déjà fondé des organisations dans leurs pays respectifs (Voir : Diffusion Focusing Québec et Institut de Focusing d’Europe Francophone)..

Diffusion Focusing Québec
C’est à partir de ces organisations que le Focusing pourra essaimer, rayonner et rejoindre l’ensemble de ce que Gendlin et Wilber nomment le «village global». Quelques initiatives pointent déjà au niveau international : le Focusing intégré dans une organisation oeuvrant pour le développement durable en Équateur, l’enseignement du Focusing dans les villes, les villages et les communautés en Afghanistan, au Salvador, en Haïti…

Le prochain pas sera sans aucun doute celui d’une plus grande ouverture vers d’autres disciplines : gestion humaine, santé, éducation, communication, modèles organisationnels, recherche, etc. Nous savons que, dans toutes ces disciplines, les modèles intégrant le Focusing sont en cours d’élaboration.

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